Le paysage de l’entrepreneuriat en Afrique s’épanouit sous les auspices d’une nouvelle collaboration audacieuse. En ce lundi béni du 2 octobre, la plateforme de commerce électronique pionnière, Jumia, a levé le voile sur un partenariat novateur avec le géant américain de l’Internet haut débit par satellite, Starlink. Cette alliance prometteuse a pour vocation d’étendre les horizons numériques à travers le continent africain en mettant en avant la commercialisation des kits et des terminaux de Starlink, qui s’inscriront dans un périple initial, passant par le Nigeria et le Kenya.
« Lorsque nous observons le modèle d’expansion adopté par Starlink, notamment en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud, il est réjouissant de constater que l’Afrique s’ouvre désormais aux horizons de l’Internet haut débit. Nous avons l’intention d’inaugurer nos ventes ce mois-ci, au Nigeria, à travers nos sites web et nos agents, puis de déployer nos activités au Kenya », a déclaré Hisham El Gabry, le directeur commercial éloquent de Jumia.
Starlink, qui multiplie les partenariats stratosphériques, entend démocratiser l’accès à ses précieux kits et terminaux Internet. Avec ses 8,4 millions de consommateurs actifs et la montagne impressionnante d’un milliard de visites enregistrées en 2022, Jumia se dresse comme le partenaire idéal, d’autant plus qu’il ouvre la voie vers des contrées où les adresses officielles se font rares et où la cartographie des villes se perd dans l’obscurité, un territoire inhospitalier et économiquement inexploré pour les fournisseurs traditionnels, tels que les opérateurs mobiles.
« Lorsque nous avons entrepris l’aventure du commerce électronique africain, nous avons dû forger nos propres modèles d’entreprise et bâtir notre propre réseau de transport, et nous avons même dû entreprendre la difficile tâche de cartographier certains territoires », a ajouté Hisham El Gabry, tout en partageant l’histoire fascinante de Jumia.
Par ailleurs, alors que le quatrième trimestre de l’année se profile à l’horizon, Starlink, malgré ses ambitions démesurées, est encore présent dans seulement cinq des 23 pays africains annoncés pour l’année en cours. Il convient de noter que les retards dans le déploiement de Starlink sont imputables, entre autres, aux procédures chronophages relatives à l’obtention des précieuses licences d’exploitation dans plusieurs nations africaines.