Le Kenya est résolu à devenir un leader dans le domaine de la transformation numérique en Afrique d’ici 2027. Pour financer l’ensemble des projets visant à atteindre cet objectif, le gouvernement a fait appel à la Banque mondiale ainsi qu’à des investisseurs privés. Dans cette optique, la Banque mondiale a annoncé qu’elle accorderait un financement de 390 millions de dollars pour la réalisation des infrastructures numériques du Kenya. Cet article se propose de présenter les objectifs de ce financement ainsi que les bénéfices qu’il devrait apporter au pays et à ses citoyens.
Le gouvernement kenyan a sollicité l’aide de la Banque mondiale ainsi que des investisseurs privés pour financer ses projets de transformation numérique. Le financement de 390 millions de dollars accordé par la Banque mondiale permettra de financer la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya.
Pourquoi le Kenya a-t-il besoin d’une « autoroute numérique »?
Le Kenya est déterminé à devenir un leader en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027. L’accès aux technologies et aux services numériques est une voie transversale pour accélérer la croissance économique, la création d’emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience. Cependant, le Kenya a encore beaucoup de travail à faire pour réduire les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité.
Le financement de la Banque mondiale pour le projet « d’autoroute numérique »
La Banque mondiale a récemment annoncé qu’elle allait financer à hauteur de 390 millions de dollars la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya. Cette somme sera utilisée pour étendre l’accès à Internet haut débit dans le pays, améliorer la qualité et la fourniture de l’éducation et de certains services gouvernementaux, ainsi que pour développer des compétences pour l’économie numérique régionale. Cette première phase s’étendra de 2023 à 2028.
Le directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda, Keith Hansen, a souligné que l’expansion de l’accès aux technologies et aux services numériques est essentielle pour accélérer la croissance économique, la création d’emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience.
La phase 2, qui se déroulera de 2026 à 2030, sera quant à elle consacrée à la construction d’un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l’innovation pour l’économie numérique régionale.
Le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique, a déclaré Keith Hansen.
Les objectifs de la première phase du projet
La première phase du projet d’accélération de l’économie numérique vise à étendre l’accès à internet haut débit dans tout le Kenya, améliorer la qualité et la fourniture de l’éducation et de certains services gouvernementaux, et développer des compétences pour l’économie numérique régionale. Ce projet, financé par la Banque mondiale à hauteur de 390 millions de dollars, se déroulera de 2023 à 2028. Il est crucial pour le gouvernement kényan qui souhaite devenir un leader en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027.
Les propos de Keith Hansen sur l’accès aux technologies numériques
Keith Hansen, le directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda, a souligné que l’élargissement de l’accès aux technologies et aux services numériques était crucial pour accélérer la croissance économique, la création d’emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience. Il a également mentionné que le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya visait à réduire les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et à élargir le marché numérique, dans le but de rendre la croissance économique plus équitable dans le pays.
Le ministre de l’Information, de la Communication et du Numérique évoque un financement de 600 millions de dollars
Le ministre de l’Information, de la Communication et du Numérique, Eliud Owalo, avait déclaré il y a quelques semaines que le gouvernement du Kenya était en négociation avec la Banque mondiale pour obtenir un financement de 600 millions de dollars pour le projet « d’autoroute numérique ». Cette somme permettra de financer la deuxième phase du projet, qui se concentrera sur la construction d’un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l’innovation pour l’économie numérique régionale. La première phase, quant à elle, sera financée à hauteur de 390 millions de dollars et s’étendra de 2023 à 2028.
Les phases du projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya
Le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya est divisé en deux phases. La première phase, financée à hauteur de 390 millions de dollars, s’étendra de 2023 à 2028. La deuxième phase se déroulera de 2026 à 2030 et sera axée sur la construction d’un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l’innovation pour l’économie numérique régionale. Le projet vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique.
Les bénéfices pour le pays et ses citoyens
Le projet d’autoroute numérique du Kenya, financé par la Banque mondiale, a pour but d’accélérer le développement économique du pays en augmentant l’accès aux technologies numériques. Les bénéfices de ce projet sont multiples pour le pays et ses citoyens. Tout d’abord, il permettra de renforcer l’inclusion financière en facilitant l’accès aux services bancaires en ligne pour les populations rurales. De plus, il améliorera la qualité de l’éducation en offrant un accès plus facile aux ressources éducatives en ligne, notamment pour les étudiants des régions isolées. Enfin, il permettra de renforcer l’innovation et l’entrepreneuriat en facilitant l’accès aux technologies et aux informations pour les start-ups et les entreprises locales. Ce projet aura donc un impact significatif sur la croissance économique et la qualité de vie des citoyens kenyans.
Conclusion
En conclusion, le projet « d’autoroute numérique » financé par la Banque mondiale et porté par le gouvernement kenyan représente une étape importante dans l’accélération de l’économie numérique du pays. Les différentes phases du projet permettront non seulement de renforcer l’infrastructure de communication, mais également de faciliter l’accès aux services numériques pour les citoyens et les entreprises, favorisant ainsi l’inclusion numérique et le développement économique du Kenya. Le financement annoncé par le ministre de l’Information, de la Communication et du Numérique témoigne de la détermination du gouvernement à investir dans le secteur numérique pour assurer un avenir prospère pour le pays.