La société estonienne Bolt, spécialisée dans les services de VTC, a annoncé son intention d’investir plus de 500 millions d’euros en Afrique au cours des deux prochaines années pour étendre ses activités et créer des emplois. Actuellement, Bolt opère sur sept marchés africains, où elle revendique plus de 47 millions de clients, 900 000 chauffeurs et plus d’un milliard de trajets. Avec ces nouveaux investissements, elle prévoit de générer plus de 300 000 nouveaux emplois pour les chauffeurs et les coursiers.
Markus Villig, fondateur et PDG de Bolt, a déclaré que cette décision est le fruit de la volonté de l’entreprise de continuer à investir dans les communautés locales sur le long terme. Il a ajouté que, depuis ses débuts en Afrique, Bolt a constitué une équipe solide de 500 personnes sur le continent. Les fonds permettront également à Bolt d’ajouter plus d’employés à son équipe de 200 collaborateurs en Afrique du Sud et d’établir de nouveaux bureaux à travers le continent au cours des 12 à 18 prochains mois.
Linda Ndungu, la directrice nationale de Bolt Kenya, a également annoncé que 100 millions d’euros sur les 500 millions prévus pour l’Afrique seront injectés dans la filiale kényane afin d’étendre ses services au-delà des 16 villes qu’elle exploite actuellement. Cette annonce intervient alors que le secteur des VTC au Kenya connaît une concurrence croissante, marquée par l’arrivée de nouveaux entrants tels que Farasi Cabs et Yego Global, qui proposent divers services de transport, notamment des taxis, des tuk-tuk et des boda boda.
Malgré cette concurrence, Bolt reste le plus grand fournisseur de services de covoiturage en nombre de villes au Kenya. Avec ces nouveaux investissements, la multinationale devrait intensifier la concurrence sur ce marché en expansion, tout en contribuant à l’économie locale en créant de nouveaux emplois. A ce jour, Bolt compte plus de 100 millions de clients dans le monde, dont près de la moitié sont basés en Afrique.