PayDay, la néobanque nigériane, a récemment clôturé une ronde de financement d’amorçage sursouscrite, levant 3 millions de dollars avec la participation de Moniepoint, Techstars, HoaQ, DFS Lab, Ingressive Capital Fund II, Dare Okoudjou, Tola Onayemi, Techstars et Angels Touch.
Fondée il y a deux ans, PayDay offre une plateforme permettant aux Africains d’accéder à des comptes mondiaux en dollars, euros et livres sterling et d’effectuer des transactions dans plus de 20 devises. Cette solution est vitale pour les travailleurs à distance et les indépendants qui ont besoin d’effectuer des transactions en devises. L’application est actuellement disponible pour les clients du Rwanda et du Nigeria.
En plus de ces services, PayDay propose également des cartes virtuelles en dollars et en naira pour les utilisateurs nigérians, facilitant les achats sur les plateformes internationales, les échanges de devises, les liens de paiement, les paiements de factures locales et les transferts de poste à poste.
Grâce aux frais prélevés sur les transactions, PayDay est devenue rentable depuis août 2022. La startup traite en moyenne 40 000 transactions par jour et plus de 25 millions de dollars par mois. Elle a récemment conclu un partenariat de paiement avec Starlink de SpaceX, permettant aux utilisateurs du Nigéria et du Rwanda d’acheter des routeurs Starlink, et a rejeté une offre d’acquisition de 15 millions de dollars de la part d’une licorne africaine.
Avec cette levée de fonds, PayDay prévoit d’intensifier ses efforts de marketing, d’obtenir des licences opérationnelles au Royaume-Uni et au Canada, et d’augmenter son personnel. La société est en concurrence avec des applications fintech B2C financées par des sociétés de capital-risque telles que Gray, Lemonade Finance, Send by Flutterwave et Chipper Cash. Malgré les dépenses de marketing élevées, le fondateur de PayDay, Favour Ori, insiste sur le fait que l’entreprise reste rentable.