Elle développe des plateformes de paiement électronique adaptées aux réalités africaines.
Avec une large gamme de produits, solutions de billetterie digitale, solutions de mobilité, solutions de collecte de ressources financières, solutions de paiement multi opérateurs, Sudpay propose des plateformes multi-services et moyens de paiement adaptées et sécurisés aux besoins des clients.
PRINCIPE ET GENÈSE DE L’OFFRE
Samba Sow et Pathé Faye ont créé Sudpay en 2014 pour digitaliser les paiements au Sénégal. Les offres sont variées : les deux entrepreneurs ont commencé par mettre un place un moyen de paiements pour les bus à Dakar, puis pour la gestion des parkings de la ville. En 2016, ils développe un service de collecte d’impôts locaux via Sudpay. Effectivement, de nombreuses communes ont des difficultés à recouvrir l’intégralité des recettes fiscales ; il y a jusqu’à 30% de fraude.
Depuis, une banque a failli entrer au capital de Sudpay en tant qu’actionnaire majoritaire, mais les fondateurs ont refusé suite à la subvention de 184 millions de francs CFA par la GSMA. Ils ont préféré développé leur entreprise eux-mêmes. Aujourd’hui, Sudpay est également présente en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Cameroun, en Guinée Conakry, au Gabon, au Congo et en RDC.
PARCOURS CLIENT FONCTIONNEMENT
Sudpay a passé des contrats avec des acteurs publics, des mairies notamment, pour mettre en place la plateforme de paiement digital. Les habitants de la ville payent en mobile money leurs impôts qui arrivent directement à la ville via Sudpay. L’entreprise se rémunère en prélevant sur chaque transaction une commission qu’il se partage avec les opérateurs mobiles et les institutions financières partenaires.
Maintenant, les deux entrepreneurs veulent aussi développer une offre de services financiers (prêt, assurance, microcrédit) à destination des contribuables, via Sudpay. Ils étudient également la possibilité de proposer aux travailleurs indépendants du secteur informel un produit d’épargne et de retraite.
EN QUOI EST-CE UNE INNOVATION
Proposer ainsi des services de paiements digitalisés, notamment pour les impôts, permet d’inclure dans les flux financiers africains les populations rurales, géographiquement éloignées des lieux de transactions monétaires