Lynk est une entreprise qui œuvre à la promotion du secteur informel traditionnel au Kenya par Internet.
Créée en 2017, Lynk est une plateforme de mise en relation sur le modèle d’Uber de demande et d’offre de prestation de services dans le secteur informel.
PRINCIPE ET GENÈSE DE L’OFFRE
Adam Grunewald et Johannes Degn, cofondateurs de Lynk, amis depuis l’université et respectivement anciens de Google et d’EnBW, constatent qu’avec 80% des prestataires de services kenyans appartenant au secteur de l’informel, il est très difficile pour eux d’étendre leur activité au-delà des clients obtenus par copinage et bouche à oreille. D’autre part, il est très difficile pour les personnes à la recherche de professionnels de trouver celui à qui ils pourront accorder leur confiance. C’est pour répondre à ce double problème qu’ils lancent Lynk en 2015, avec l’espoir d’en faire une Market-Place où l’offre et la demande de prestations de services pourront se rencontrer. Ils lèvent 1,3 millions d’euros auprès de mastodontes comme Novastar Ventures ou Safaricom. En un an et demi, Lynk regroupe 5000 prestataires de services, 17 000 travaux réalisés et 3 000 clients satisfaits.
PARCOURS CLIENT FONCTIONNEMENT
Les prestataires de services candidatent pour pouvoir figurer sur la plateforme. Ils réalisent des tests écrits et pratiques pour justifier leurs compétences. Seuls 40% des candidats sont retenus. La plateforme présente leur profil complet : parcours, compétences, adresse, et le prix fixé par le prestataire de service lui-même. Lorsque la prestation est réalisée, le client note et commente le profil du prestataire.
EN QUOI EST-CE UNE INNOVATION
Lynk transforme le secteur informel kenyan en permettant aux professionnels de rencontrer directement les clients grâce à sa plateforme internet. Ce faisant, les professionnels parviennent à multiplier leurs revenus par 4 ou 5 tandis que les clients ont la garantie de s’offrir les services d’un professionnel sérieux qui a été soumis aux rigoureux tests de sélection de Lynk.
Lynk n’est toutefois toujours pas rentable – ceci malgré son chiffre d’affaires de plus de 760 000 dollars – et prévoit de lever entre 3 et 4,5 millions de dollars pour potentiellement s’étendre au Nigéria, en Éthiopie et en Afrique du Sud.